La 2ème rencontre

La 2ème rencontre permet d’aborder l’accouchement en méditant le mystère de la Visitation.

 

Marie attend Jésus. Elle vient visiter sa cousine Elisabeth qui est enceinte de six mois, elle qui était stérile. Une grande joie découle de la rencontre étonnante de Jésus et Jean-Baptiste. Sous l’action de l’Esprit, celui-ci reconnaît Jésus, tout petit embryon. Marie est au comble de sa joie elle-aussi. « Mon âme exulte en Dieu mon Sauveur » s’exclame-t-elle.


Marie vient visiter chaque femme enceinte et leur porte Jésus. Ce mystère de la Visitation nous suggère notamment les consolations que le Seigneur réserve aux parents qui font confiance en Sa parole puisque dit Jésus « ceux qui accueillent en mon nom un de ces petits enfants, c’est Moi qu’ils accueillent ».


Quel réconfort de savoir qu’à travers Elisabeth, Marie visite chaque femme enceinte ! Marie est là pour partager notre joie d’attendre un enfant comme elle l’a fait avec sa cousine qu’on disait stérile. Elle est là, aussi, pour compatir avec nous des inquiétudes que suscitent certaines grossesses. (Sophie)


L’accouchement qui est la rencontre entre le père, la mère et l’enfant peut donc être le moment d’une profonde action de grâce d’accueillir Jésus. Il est bon de préparer ce rendez-vous.


Etre le témoin de toutes les émotions qui envahissent un couple lors de l’arrivée de leur enfant est déjà une chose à laquelle j’ai la chance de pouvoir assister au quotidien dans mon travail. Mais accompagner la naissance d’un enfant dans de telles circonstances d’impatience, de joie, d’amour, d’accueil… m’a permis de prendre encore plus conscience de la puissance de la présence de Dieu à nos cotés, et de la force du rapprochement humain qu’il engendre.
J’ai vécu encore plus profondément mon rôle d’accompagnatrice ce jour-là. Avoir assisté à cette naissance restera pour moi un moment fort de ma vie de sage-femme et de chrétienne. (Agnès, sage-femme)

 

 




 

Evangile selon Saint Luc 1, 39 - 56
En ces jours-là, Marie se mit en route rapidement vers une ville de la montagne de Judée. Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Elisabeth. Or, quand Elisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle. Alors, Elisabeth fut remplie de l’Esprit Saint, et s’écria d’une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. Comment ai-je ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? Car lorsque j’ai entendu tes paroles de salutation, l’enfant a tressailli d’allégresse au-dedans de moi. Heureuse, celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. » Marie dit alors : « Mon âme exalte le Seigneur, mon esprit exulte en Dieu mon Sauveur. Il s’est penché sur son humble servante ; désormais tous les âges me diront bienheureuse. Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom ! Son amour s’étend d’âge en âge pour ceux qui le craignent. Déployant la force de son bras, il disperse les superbes. Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles. Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides. Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour, de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et de sa race à jamais. » Marie demeura avec Elisabeth environ trois mois, puis elle s’en retourna chez elle.